Aujourd’hui, bien gérer son argent est devenu indispensable. Les prix changent, les crises économiques se multiplient, et les imprévus de la vie peuvent vite bouleverser nos finances. Au Burkina Faso, ces difficultés sont plus grandes à cause de l’insécurité qui fragilisent l’économie et le quotidien des familles. Il est donc essentiel d’apprendre à sécuriser son épargne et à préparer son avenir financier avec la SEI.
Mais un autre danger menace aussi l’argent des citoyens: les fraudes et les arnaques. Avec les nouvelles technologies, de plus en plus de personnes se font piéger et perdent leurs économies. Ces escroqueries créent de la méfiance envers les banques et rendent la gestion financière encore plus compliquée.
C’est pour aider chacun à mieux gérer son argent; que s’est tenue du 7 au 8 février la deuxième édition de la Semaine de l’Épargne et de l’Investissement(SEI) . Le thème choisi a été “Sécuriser son épargne et construire un avenir financier durable: stratégies endogènes pour un développement résilient face aux défis sécuritaires et aux arnaques”. L’objectif a été simple: informer et accompagner les citoyens dans la gestion de leur argent.
Durant la semaine de l’épargne et de l’investissement(SEI) des experts ont animé des conférences et des ateliers sur l’épargne; la prévention des arnaques. Ces conseils, adaptés aux réalités du pays ont permis à chacun de gérer son patrimoine et renforcer sa sécurité financière. Une bonne gestion de l’épargne et des investissements aide ainsi à la stabilité et résilience de la société.
Présente à la Semaine de l’Épargne et de l’Investissement(SEI), Sarah Séré a expliqué avoir acquis de précieuses compétences pour mieux gérer son budget. «Souvent, nous avons du mal à épargner en raison de dépenses mal maîtrisées. On est tenté d’acheter tout ce qui nous plaît ce qui empêche beaucoup de jeunes d’épargner. Grâce à ces deux jours d’échanges, j’ai appris à distinguer les dépenses essentielles des dépenses superflues. Désormais, je compte appliquer ces conseils dans ma gestion financière», a confié l’étudiante.
SANFO Fadilatou
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