Ouagadougou vibre au rythme du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), le plus grand rendez-vous du cinéma africain. Pour cette 29ᵉ édition, placée sous le thème Cinémas d’Afrique et Identités culturelles, l’ambiance est électrique, vibrante, inoubliable. Et moi, je suis là, fébrile, prête à vivre ma toute première couverture médiatique en tant que blogueuse !
Dès mon arrivée, après avoir passé le contrôle, une vague d’émotions m’envahit. Ainsi l’effervescence est indescriptible ! Partout, des éclats de rire, des accolades chaleureuses, des retrouvailles inattendues avec d’anciens promotionnaires. D’ailleurs les caméras crépitent, les micros s’agitent, chacun cherchant à capturer l’instant parfait de ce festival hors norme.
LE TCHAD À L’HONNEUR AU FESPACO: UN ÉCLAT CULTUREL MAJESTUEUX
Par ailleurs les représentants du pays invité offrent un spectacle grandiose : des hommes en tenues traditionnelles enturbannées, imposants et fiers, accompagnés de femmes aux vêtements chatoyants, portant avec élégance l’empreinte de leur héritage. Des tam-tams résonnent, des chants s’élèvent, et, l’espace d’un instant, c’est toute l’âme du Tchad qui enveloppe le Palais des Sports.
UNE OUVERTURE ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ
Le frisson monte d’un cran… Le rideau se lève, et le spectacle commence.
Sur scène, les grands noms du cinéma africain côtoient des artistes traditionnels, sous les regards inspirés de jeunes Burkinabè, prêts à porter haut les couleurs de notre patrimoine.
Les griots, avec leur verve envoûtante, font vibrer la salle de leurs récits enflammés. Les flûtes, djembés et balafons s’unissent dans une symphonie ensorcelante, réveillant en nous une fierté profonde, viscérale. En effet chaque note est un rappel de qui nous sommes, de ce que nous devons préserver.
LE GRATIN DU CINÉMA AFRICAIN AU RENDEZ-VOUS
De plus Apolline Traoré, réalisatrice du film SIRA, trophée de bronze à Fespaco, qui rayonne de sérénité : « Cette année, pas de compétition pour moi, donc pas de tresses ! » plaisante-t-elle.
Le cinéma reflète nos sociétés et constitue un puissant vecteur d’appropriation de nos histoires et cultures. Toutes fois Il met en avant nos luttes et nos espoirs, incarnant ainsi la résilience qui forge le cinéma africain.
C’est pourquoi cette force a été magnifiquement mise en valeur lors du spectacle d’ouverture intitulé ’’ Wili’’, qui signifie Debout en langue mooré.
UNE PREMIÈRE EXPÉRIENCE INOUBLIABLE DU FESPACO !
Entre émotions, rencontres et émerveillement, cette journée restera gravée en moi. Le FESPACO, c’est une célébration de nos identités, un cri de fierté, un hymne à la créativité africaine.