Le Burkina Faso célèbre l’inscription de la Cour royale de Tiébélé au patrimoine mondial de l’UNESCO .Elle a eu lieu le 26 juillet 2024 à New Delhi , en Inde, lors de la 46ᵉ session du Comité du patrimoine mondial.
Parmi les témoins de cette inscription figurait Kayé Tintana, doyenne des formatrices de cet art ancestral. Mariée dans la cour royale de Tiébélé, elle a appris la décoration à quinze ans auprès des femmes de son village natal, notamment sa mère.
Cette reconnaissance marque une victoire pour le Burkina Faso, mettant en valeur patrimoine culturel riche et diversifié. La Cour royale, avec ses fresques et son architecture kasséna, reflète l’âme et l’histoire du peuple.
De son côté, à Tiébélé, les femmes Kasséna transmettent l’artisanat de génération en génération.
En particulier, les symboles les plus utilisés dans ce patrimoine culturel incluent les animaux totems, la calebasse et l’arbre du niébé. Après la peinture, on fait bouillir l’arbre du niébé et on asperge son contenu sur le mur pour le protéger de la pluie.
Par ailleurs, pour peindre la cour royale, elles veillent à être propres.
D’autre part,leurs poteries solides et ornées séduisent les visiteurs. Les artisans Kasséna créent des motifs uniques avec des matériaux naturels. Les artisanes utilisent latérite comme matière principale.
Tiébélé, berceau de traditions et d’émotions
En outre, Tiébélé est aussi le berceau d’un riche patrimoine immatériel. Les chants, danses et musiques traditionnels, exécutés avec une telle passion et précision, sont un véritable enchantement pour les visiteurs.
Chaque année, les organisateurs du concours DORA promeuvent et pérennisent l’art de la peinture des maisons auprès des jeunes générations.
Il consiste à rassembler dix filles de dix lycées de Tiébélé pour une formation de trois jours sur la peinture murale.
Enfin, l’inscription de la Cour royale de Tiébélé à l’UNESCO valorise cette culture et encourage sa préservation.
YOUNGA Christiane Marie Flora
Matricule : ESC_25-006567