Le mariage forcé 

le mariage forcé 

Au Burkina Faso, l’âge légal pour se marier est de 17 ans pour les filles et 20 ans pour les garçon. L’on les soumet à des pressions, forcé ou menacé de violences. Au Burkina Faso, ce problème touche particulièrement les filles et les jeunes femmes. Les parents reçoivent par ailleurs une dot de la part du mari ou de sa famille pour le mariage forcé

La gravité de la situation au Burkina Faso

Le mariage forcé est toujours omniprésent dans les zones rurales . Mes parents ont souvent marié mes sœurs de force. J’avais 15 ans quand mes parents ont voulu me marier. »

Comme un moyen de consolider les relations Le mariage forcé entre groupes sociaux ou familles Dans certains cas, la promesse de mariage se fait dès la naissance ou au cours de l’enfance de la future mariée. Souvent, ses parents reçoivent une dot de la part du mari ou de sa famille. . Ils peuvent être versés sous forme d’argent, de terres agricoles ou de bétail

Les risques du mariage précoce pour la santé 

Elles sont par ailleurs censées avoir autant d’enfants que le mari souhaite, quels que soient leurs souhaits personnels. Une fois mariées, elles doivent effectuer malgré elle; la grande majorité des tâches ménagères, qui sont parfois épuisantes comme le nettoyage et la cuisine ou de bétail.

Les violences physiques et sexuelles envers les femmes et les filles sont toutes courantes dans les mariages précoces et forcés. Le grand nombre de complications liées à la grossesse chez les jeunes filles. Dont le corps n’est pas encore prêt à porter des enfants . Certaines peuvent mourir en couches après un accouchement difficile.

Une jeune fille de 16 ans qui a échappé à un mariage arrangé se souvient de la réponse de ses parents lorsqu’elle leur a demandé pourquoi elle ne pouvait pas aller à l’école : « Quel est l’intérêt de t’envoyer à l’école ? Car Il n’y a pas intérêt à ce que les filles soient instruites. »

En 2015, le Burkina Faso a d’ailleurs adopté une stratégie nationale visant à faire reculer de 20 % le mariage précoce d’ici 2025. Mais cet objectif est trop faible et trop lointain. En ce qui concerne Le Burkina Faso; il a pour obligation, au regard du droit international, d’agir immédiatement et de façon durable pour éliminer le « mariage d’enfants » et les nombreuses atteintes aux droits fondamentaux des filles qu’il entraîne

Gouba Asseto

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