STOP A L'AVORTEMENT

L’avortement

 L’avortement permet à la femme de gérer elle-même tout ou partie du processus d’avortement selon ce qu’elle souhaite, avec ou sans la participation d’un professionnel de santé. Au Burkina Faso, la loi autorise l’avortement , pour protéger la santé de la femme enceinte, ainsi que dans les cas de viol, d’inceste, ou de grave malformation fœtale. La connaissance du statut légal de l’avortement est faible. Seulement un tiers des femmes burkinabè savent qu’on mettre fin à une grossesse dans certains cas .L’interruption de la grossesse peut être confirmée par l’observation directe de la suppression du contenu utérin par échographie pendant la procédure. L’interruption volontaire de la grossesse pratiqué de façon illégale étant considéré sans doute comme un acte criminel. L’immense majorité des femmes qui mettent un terme à leur grossesse le font en secret. Cela par peur des poursuites et pour éviter la stigmatisation sociale qui accompagne le recours à cette pratique. La plupart des avortements clandestins se pratiquent dans des conditions risquées, et parfois meme aux risques de leur vie.

CARACTERISTIQUESDES FEMMES
AYANT RECOURS À l’AVORTEMENT

Les femmes burkinabè qui ont recours à l’avortement n’ont pas le profil-type des femmes en âge de procréer. On estime d’ailleurs à seulement 3% la proportion des femmes ayant eu recours à un médecin pour avorter. Les 7% restants ont sollicité d’autres types de praticiens et utilisé une autre méthode. En2008, 65% des femmes avorteuses; dans les deux années précédentes avaient entre 15 et 24 ans. Ceci concorde également avec le pourcentage de celles n’ayant pas d’enfants. Par contre, parmi la totalité des femmes âgées de 15 à 49 ans,41% avaient entre 15 et 24 ans et uniquement 24% n’avaient pas d’enfant. En 2012, on estime par ailleurs à environ 105 000 avortements pratiqués au Burkina Faso; le taux d’avortement national était de 25 pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans.

ESC 20-1447 OUEDRAOGO Benewende Emma Alice