la filière de tomate

La filière de tomate: la société burkinabè de tomate

Au Burkina Faso, la filière tomate occupe une place importante dans l’agriculture et l’économie locale. Cultivée principalement dans les régions des Hauts Bassins, du Centre et de l’Est. cette culture maraîchère joue un rôle clé dans la sécurité alimentaire, la création d’emplois et les revenus des producteurs. Cependant, elle fait face à de nombreux défis qui freinent son développement optimal, une production abondante de tomate mais mal exploitée

L’importance de la filière tomate dans l’agriculture burkinabè

Chaque année, des milliers de tonnes de tomates sont produites par des agriculteurs burkinabè. Cette production contribue non seulement à l’approvisionnement des marchés locaux. Mais également à l’exportation vers les pays voisins comme le Ghana et la Côte d’Ivoire.

les défis de la filière tomates

Pourtant, une grande partie de la récolte est perdue faute de moyens de conservation et de transformation adéquats. En l’absence d’infrastructures modernes, les producteurs peinent à tirer pleinement profit de leur travail. Notamment lors des périodes de surproduction où les prix chutent drastiquement, les opportunités dans la transformation agroalimentaire. La transformation industrielle des tomates reste un secteur sous-exploité au Burkina Faso.

Les opportunité de transformation agroalimentaire pour la filière tomate au Burkina Faso.

Des initiatives locales, telles que la production de concentrés de la filière tomate ou de jus, commencent toutefois à émerger, portées par des entrepreneurs et des coopératives agricoles. Le développement de cette chaîne de valeur pourrait réduire les pertes post récolte. Aussi stabiliser les revenus des agriculteurs et répondre à une demande croissante de produits transformés sur les marchés urbains vers une filière structurée et durable.
Pour dynamiser la filière, des efforts concertés sont nécessaires. Cela inclut l’amélioration des infrastructures, l’accès au financement pour les producteurs et l’encouragement des partenariats public privé. Par ailleurs, l’adoption de techniques agricoles résilientes, comme l’irrigation goutte-à-goutte et les variétés résistantes .Cela pourrait renforcer la productivité tout en respectant l’environnement.

En somme, la société burkinabè de tomate a le potentiel de devenir un levier économique majeur. Investir dans cette filière, c’est investir dans l’avenir d’une agriculture durable et d’une économie locale prospère

BADOLO DESIRE

MGC L3

ESC-22003262